Une nouvelle génération plaide pour la sauvegarde des centrales nucléaires
Des décennies après que la génération précédente d’écologistes manifeste pour la fermeture des centrales nucléaires, une nouvelle génération plaide pour la sauvegarde de ces mêmes centrales.
Cet article revient sur le rassemblement d’activistes environnementaux à San Luis Obispo, Californie, le 4 décembre dernier pour demander le maintien de la centrale nucléaire de Diablo Canyon, qui produit à elle seule 15% de l’électricité bas-carbone de l’état américain.
L’enjeu de la poursuite de son fonctionnement au-delà de 2025 :
– 7 millions de tonnes d’émissions de CO2 en moins par an,
– plus de 36 000 hectares d’espace naturel et l’environnement du littoral préservés,
– la possibilité de produire de l’eau douce par désalinisation de l’eau de mer, et de l’hydrogène bon marché,
– jusqu’à 21 milliards de dollars d’économies pour la collectivité.
(source : Assessment of the Diablo Canyon Nuclear Plant for Zero-Carbon Electricity, Desalination, and Hydrogen Production)
La plupart des réacteurs nucléaires des États-Unis ont été construits dans les années 80. A présent les décideurs politiques doivent décider s’ils entament le processus de renouvellement de leurs licences ou les laisser fermer. Les dirigeants de New York ont récemment fait ce dernier choix pour la centrale nucléaire d’Indian Point, ce qui a engendré une forte augmentation du recours au gaz fossile. Mais dans d’autres cas, les militants pro-nucléaires ont inversé la tendance.
« Dans les états de l’Illinois, de New York, le New Jersey et le Connecticut, ils ont sauvé des centrales nucléaires » déclare John Parsons, économiste de l’environnement au MIT qui a passé des années à étudier les coûts de l’énergie nucléaire. « Dans la lutte pour faire quelque chose de concret et efficace contre le changement climatique, les gens ont été obligés d’examiner les chiffres – et les attitudes à l’égard de l’énergie nucléaire ont changé. »
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